Livre Blanc -

29 Pages

Tout savoir sur les tarifs des centres d'appels

Télécharger votre livre blanc

8 questions-réponses sur le KPI de la durée moyenne de conversation (DMC)

https://fr.linkedin.com/in/celia-chambellan
ECRIT PAR CÉLIA CHAMBELLAN | DG & Co-fondatrice Call Of Success
Révisé le
7/9/2024
Publié le
17/3/2022
8
MIN

Cet indicateur de productivité évalue l’efficacité d’un conseiller pour traiter un certain volume d’appels sur une période donnée. 

Attention, nous ne le répéterons jamais assez : répondre vite à un client c’est bien, lui apporter une réponse qualitative et complète, c’est mieux. Mais, l’analyse et le suivi de la DMC permettent d’améliorer l’efficacité des équipes, ce qui permet d’optimiser ses coûts et d’augmenter à terme la satisfaction client. 

Au sommaire

Qu’est-ce que la durée moyenne de conversation ?

La définition
La durée moyenne de conversation est le temps que passe l’agent à parler avec son interlocuteur. Pour mesurer cet indicateur, il suffit de déclencher le chronomètre au moment où le téléconseiller prend l’appel jusqu’au moment où il raccroche. Cela signifie que la DMC inclut le temps de mise en attente (MEA), un autre indicateur de productivité. 


À lire aussi
Pour en savoir plus, lisez notre billet sur la MEA

Quelle différence entre DMC, DMT et MEA ?

La DMC quantifie le temps de conversation effective, la durée moyenne de traitement (DMT) cumule cette variable ainsi que le temps passé pour les tâches post-appel. De son côté, la mise en attente (MEA) mesure le temps d'attente des clients pendant un appel. 

Ensemble, ces KPIs permettent de mesurer la qualité de l’expérience client et d’optimiser les opérations du Call Center. Résumons leurs différences dans le tableau suivant :


Caractéristique
Durée moyenne de conversation (DMC)
Durée moyenne de traitement (DMT)
Mise en attente (MEA)
Définition
Temps moyen passé en conversation directe avec le client. Elle inclut la MEA.
Temps moyen passé pour traiter une requête client (appel et post-appel). Elle inclut donc la DMC, la MEA et la ACW (After Call Work)
Temps pendant lequel le client est mis en attente durant l'appel.
Ce qui est mesuré
Uniquement le temps de conversation active, mise en attente comprise.
Conversation + travail post-appel + autres tâches liées
Périodes d'inactivité pendant l'appel
Début de la mesure
Quand l'agent commence à parler au client
Quand l'agent prend l'appel
Quand le client est mis en attente
Fin de la mesure
Quand la conversation avec le client se termine
Quand toutes les tâches liées à l'appel sont terminées
Quand l'agent reprend la conversation
Inclut le temps post-appel
Non
Oui
Non
Impact sur la satisfaction client
Direct - affecte l'expérience immédiate du client
Indirect - affecte le temps de résolution global
Direct - peut frustrer le client si le temps est trop long
Objectif
Minimiser sans compromettre la qualité
Accélérer sans compromettre la qualité
Minimiser autant que possible
Facteurs qui influencent le KPI
Complexité du problème, compétence de l'agent
Complexité du problème, efficacité des processus, compétence de l'agent
Besoin de recherche d'informations, consultation de superviseurs
Peut être amélioré par
Formation des agents, scripts efficaces
Optimisation des processus, outils performants
Meilleure formation, accès rapide à l'information

Quel est le délai idéal d’une DMC ?

La durée moyenne de conversation peut aller de 3 à 8 minutes. Évidemment, ce temps varie beaucoup en fonction du secteur d’activité et du motif de l’appel. Ainsi, une requête sur un problème de facturation génère une discussion plus longue (6-8 minutes) qu’une simple demande pour savoir où se trouve un colis (moins de 3 minutes). 

Un autre critère qui entre en compte dans les fluctuations d’une DMC au sein d’un centre d’appels est la qualité du travail de chaque agent. Les plus compétents, les mieux formés et les plus expérimentés auront une productivité plus performante qui se ressentira dans le calcul spécifique de leur DMC. 

Ce type de KPI peut varier en fonction :

  • du profil de la clientèle avec des temps d’échange plus ou moins longs si l’agent doit parler avec un particulier ou un professionnel, avec un expert ou un débutant, un Millennial ou un retraité, un employé ou un directeur d’achat, etc.) ;
  • du motif de l’appel puisque le temps de traitement d’une simple information n’est pas le même que celui d’une demande commerciale, d’une assistance juridique, d’un recouvrement, d’une assistance technique ou d’une réclamation ;
  • du canal d’échange par téléphone ou par mail, si un CRM existe ou une base de connaissances, etc.
  • du savoir-faire du conseiller du call center s’il est débutant ou confirmé, spécialisé ou généraliste, formé ou pas encore formé, etc.
  • du secteur d’activité puisque les problématiques du service client seront plus chronophages selon qu’on évolue dans une e-commerce, une banque ou un telco.

Pourquoi mesurer la durée moyenne de conversation ?

La DMC est un des indicateurs de productivité d’un centre d’appels. Elle permet de suivre l’efficacité du travail des agents et d’identifier les motifs d’appels chronophages. L’évaluation de la DMC est surtout utile pour dimensionner les équipes. 

Rappel
La durée moyenne de conversation englobe le KPI de mise en attente (MEA), et constitue un élément de calcul de la durée moyenne de traitement (DMT). 

A retenir
DMT = DMC + After Call

Le pilotage d’un call center s’appuie sur l’analyse de nombreux indicateurs afin de mesurer sa productivité et améliorer ses process matériels, humains et managériaux.

À lire aussi
Pour creuser le sujet, consultez notre article : 10 KPI pour mesurer la productivité de votre call center

Pourquoi une DMC est-elle élevée ?

Deux raisons principales peuvent expliquer une durée de conversation trop longue :

  • le motif de l’appel nécessitant une bonne compréhension de l’agent et une explication plus détaillée de la part du client 
  • l’agent moins efficace soit dans sa pratique pour aller chercher l’information (par exemple, il maîtrise mal sa base de données et se perd dans sa recherche), soit par un travail de gestion de relation client (GRC) insuffisant (par exemple, un agent récemment recruté n’aura pas assimilé tous les codes de directivité d’un échange).

Une DMC basse : le signe que tout va bien ?

Dans l'absolu, une Durée Moyenne de Conversation (DMC) basse est un signe positif qui suggère une certaine efficacité opérationnelle, avec des agents à priori capables de traiter rapidement les demandes des clients. 

Ce KPI est un baromètre de productivité et d’efficacité du centre d'appels : les agents sont probablement bien formés et/ou expérimentés, ils ont accès à des outils et des informations qui leur permettent de résoudre rapidement les requêtes, et les processus sont optimisés pour un traitement rapide des demandes.

Du point de vue de la gestion, une DMC basse peut se traduire par des coûts opérationnels bas. Moins de temps passé par appel = moins d'agents nécessaires pour gérer le même volume d'appels ou la capacité à traiter un volume plus important avec le même effectif. 

Pour les clients, une DMC basse signifie théoriquement qu’on passe peu ou pas de temps en attente et/ou que le problème est rapidement compris/résolu par les agents. Mais comme tous les KPIs, la DMC doit être nuancée et affinée par d’autres indicateurs.

Comment affiner l’interprétation d’une DMC basse ?

La qualité de résolution est primordiale. Une DMC basse couplée à un faible taux de résolution au premier appel indique que les agents clôturent peut-être les appels prématurément sans réellement résoudre les problèmes. Résultat : les rappels sont fréquents, ce qui augmente la charge de travail mais aussi (et surtout) la frustration des clients.

Des interactions courtes ne sont pas automatiquement synonymes de satisfaction client. Certains clients peuvent avoir l’impression d’être bousculés ou trouver que leur requête a été bâclée. La DMC doit donc impérativement être corrélée avec les scores de satisfaction client comme le CSAT et le NPS. Une DMC basse accompagnée de scores de satisfaction élevés vous rassurera sur l’efficacité opérationnelle. 

La complexité des problèmes traités doit être prise en compte. Une DMC uniformément basse pourrait signifier que les cas complexes sont systématiquement transférés à des niveaux supérieurs. Il est donc plus judicieux d'analyser la DMC par type de problème ou de requête pour avoir une vue plus nuancée.

Le conseil Call of Success
Autre chose : l'impact sur les opportunités commerciales est à considérer. Des appels systématiquement trop courts peuvent faire manquer des occasions d’upselling ou de cross-selling, si ces actions font partie des missions de vos agents.

Comment améliorer sa durée moyenne de conversation ?

L’objectif consiste à réduire la durée moyenne de conversation sans perdre pour autant l’idée d’apporter une réponse qualitative à son interlocuteur. À ce titre, la formation reste la solution la plus pertinente, mais pas seulement.

1. Formation métier 

C'est la base pour réduire la durée moyenne de conversation sans bâcler l’échange. L'idée, c'est de faire en sorte que les agents connaissent leur sujet sur le bout des doigts. Quand un agent maîtrise les produits, les services et les procédures de l'entreprise, il ne passe pas son temps à chercher des informations ou à demander de l'aide pendant l'appel.

Les caractéristiques des produits, les tarifs, les conditions de vente, comment gérer le service après-vente, les nouveautés, les possibilités de remboursement... tout y passe. L'objectif, c'est qu'ils puissent répondre du tac au tac aux questions des clients, même les plus pointues.

Autre chose : les agents doivent être en mesure d’utiliser tous les outils informatiques dont ils disposent pour trouver et donner la réponse le plus rapidement possible (base de données, CRM, base de connaissances, etc.). 

Forcément, la formation métier doit être continue car les procédures évoluent et les produits changent. Le contenu de la formation doit être inspiré des insights tirés des écoutes. Un agent bien formé va naturellement inspirer confiance au client, et ce dernier sera plus réceptif à son discours. 

2. Formation à la gestion de la relation client 

Dans cette formation, on se concentre sur des techniques concrètes pour raccourcir les appels sans compromettre la satisfaction client. D'abord, on apprend aux agents à cadrer l'appel dès le départ en posant rapidement la bonne question : « Que puis-je faire pour vous ? ». 

Ensuite, on travaille sur l'écoute active, mais version express. L'agent doit repérer rapidement les mots-clés qui indiquent le vrai problème, même si le client fait des détours. Les agents doivent être capables d’interrompre leur interlocuteur poliment, si besoin. Si le client s'égare, il faut savoir recadrer la conversation : « Je comprends. Pour résoudre ça rapidement, pouvons-nous nous concentrer sur... ? ».

On forme aussi les agents à donner des réponses courtes mais claires et complètes. Enfin, les agents doivent maîtriser l'art de la conclusion rapide. Dès que le problème est résolu, l’agent doit savoir mettre fin à l’échange de manière habile pour se rendre à nouveau disponible pour prendre un autre appel.

3. Des guides visuels pour les agents

Notre cerveau est plus réceptif à l’image : 

  • 90 % des informations transmises au cerveau sont visuelles ;
  • L’humain traite l’information visuelle 60 000 fois plus vite que le texte ;
  • L’humain se rappelle davantage de ce qu’il voit (80 %) en comparaison avec ce qu’il lit (20 %) et ce qu’il entend (10 %).

Les guides visuels sont des supports physiques ou numériques que les agents peuvent consulter rapidement pendant les appels. Il s'agit essentiellement d'aide-mémoire visuels immédiatement actionnables, au format physique (fiches plastifiées par exemple) ou numérique (PDF ou images à ouvrir sur un second écran). On y trouve typiquement :

  • Des arbres de décision simplifiés pour les problèmes les plus courants pour permettre à l'agent de suivre rapidement un cheminement logique ;
  • Des tableaux récapitulatifs des offres ou des tarifs (qui permettent de faire des comparaisons) ;
  • Des listes de vérification (checklists) pour les procédures standards pour que l’agent n’oublie aucun point ;
  • Des rappels visuels des phrases-clés à utiliser dans certaines situations, comme la gestion des plaintes ou la conclusion d'un appel ;
  • Des codes couleurs ou des icônes pour identifier rapidement les différentes catégories de problèmes ou de solutions.
À lire aussi
Poussez plus loin votre réflexion en consultant notre article pour mesurer le taux d’occupation des agents dans un centre d’appels

Qu’est-ce que la durée moyenne de conversation ?

La définition
La durée moyenne de conversation est le temps que passe l’agent à parler avec son interlocuteur. Pour mesurer cet indicateur, il suffit de déclencher le chronomètre au moment où le téléconseiller prend l’appel jusqu’au moment où il raccroche. Cela signifie que la DMC inclut le temps de mise en attente (MEA), un autre indicateur de productivité. 


À lire aussi
Pour en savoir plus, lisez notre billet sur la MEA

Quelle différence entre DMC, DMT et MEA ?

La DMC quantifie le temps de conversation effective, la durée moyenne de traitement (DMT) cumule cette variable ainsi que le temps passé pour les tâches post-appel. De son côté, la mise en attente (MEA) mesure le temps d'attente des clients pendant un appel. 

Ensemble, ces KPIs permettent de mesurer la qualité de l’expérience client et d’optimiser les opérations du Call Center. Résumons leurs différences dans le tableau suivant :


Caractéristique
Durée moyenne de conversation (DMC)
Durée moyenne de traitement (DMT)
Mise en attente (MEA)
Définition
Temps moyen passé en conversation directe avec le client. Elle inclut la MEA.
Temps moyen passé pour traiter une requête client (appel et post-appel). Elle inclut donc la DMC, la MEA et la ACW (After Call Work)
Temps pendant lequel le client est mis en attente durant l'appel.
Ce qui est mesuré
Uniquement le temps de conversation active, mise en attente comprise.
Conversation + travail post-appel + autres tâches liées
Périodes d'inactivité pendant l'appel
Début de la mesure
Quand l'agent commence à parler au client
Quand l'agent prend l'appel
Quand le client est mis en attente
Fin de la mesure
Quand la conversation avec le client se termine
Quand toutes les tâches liées à l'appel sont terminées
Quand l'agent reprend la conversation
Inclut le temps post-appel
Non
Oui
Non
Impact sur la satisfaction client
Direct - affecte l'expérience immédiate du client
Indirect - affecte le temps de résolution global
Direct - peut frustrer le client si le temps est trop long
Objectif
Minimiser sans compromettre la qualité
Accélérer sans compromettre la qualité
Minimiser autant que possible
Facteurs qui influencent le KPI
Complexité du problème, compétence de l'agent
Complexité du problème, efficacité des processus, compétence de l'agent
Besoin de recherche d'informations, consultation de superviseurs
Peut être amélioré par
Formation des agents, scripts efficaces
Optimisation des processus, outils performants
Meilleure formation, accès rapide à l'information

Quel est le délai idéal d’une DMC ?

La durée moyenne de conversation peut aller de 3 à 8 minutes. Évidemment, ce temps varie beaucoup en fonction du secteur d’activité et du motif de l’appel. Ainsi, une requête sur un problème de facturation génère une discussion plus longue (6-8 minutes) qu’une simple demande pour savoir où se trouve un colis (moins de 3 minutes). 

Un autre critère qui entre en compte dans les fluctuations d’une DMC au sein d’un centre d’appels est la qualité du travail de chaque agent. Les plus compétents, les mieux formés et les plus expérimentés auront une productivité plus performante qui se ressentira dans le calcul spécifique de leur DMC. 

Ce type de KPI peut varier en fonction :

  • du profil de la clientèle avec des temps d’échange plus ou moins longs si l’agent doit parler avec un particulier ou un professionnel, avec un expert ou un débutant, un Millennial ou un retraité, un employé ou un directeur d’achat, etc.) ;
  • du motif de l’appel puisque le temps de traitement d’une simple information n’est pas le même que celui d’une demande commerciale, d’une assistance juridique, d’un recouvrement, d’une assistance technique ou d’une réclamation ;
  • du canal d’échange par téléphone ou par mail, si un CRM existe ou une base de connaissances, etc.
  • du savoir-faire du conseiller du call center s’il est débutant ou confirmé, spécialisé ou généraliste, formé ou pas encore formé, etc.
  • du secteur d’activité puisque les problématiques du service client seront plus chronophages selon qu’on évolue dans une e-commerce, une banque ou un telco.

Pourquoi mesurer la durée moyenne de conversation ?

La DMC est un des indicateurs de productivité d’un centre d’appels. Elle permet de suivre l’efficacité du travail des agents et d’identifier les motifs d’appels chronophages. L’évaluation de la DMC est surtout utile pour dimensionner les équipes. 

Rappel
La durée moyenne de conversation englobe le KPI de mise en attente (MEA), et constitue un élément de calcul de la durée moyenne de traitement (DMT). 

A retenir
DMT = DMC + After Call

Le pilotage d’un call center s’appuie sur l’analyse de nombreux indicateurs afin de mesurer sa productivité et améliorer ses process matériels, humains et managériaux.

À lire aussi
Pour creuser le sujet, consultez notre article : 10 KPI pour mesurer la productivité de votre call center

Pourquoi une DMC est-elle élevée ?

Deux raisons principales peuvent expliquer une durée de conversation trop longue :

  • le motif de l’appel nécessitant une bonne compréhension de l’agent et une explication plus détaillée de la part du client 
  • l’agent moins efficace soit dans sa pratique pour aller chercher l’information (par exemple, il maîtrise mal sa base de données et se perd dans sa recherche), soit par un travail de gestion de relation client (GRC) insuffisant (par exemple, un agent récemment recruté n’aura pas assimilé tous les codes de directivité d’un échange).

Une DMC basse : le signe que tout va bien ?

Dans l'absolu, une Durée Moyenne de Conversation (DMC) basse est un signe positif qui suggère une certaine efficacité opérationnelle, avec des agents à priori capables de traiter rapidement les demandes des clients. 

Ce KPI est un baromètre de productivité et d’efficacité du centre d'appels : les agents sont probablement bien formés et/ou expérimentés, ils ont accès à des outils et des informations qui leur permettent de résoudre rapidement les requêtes, et les processus sont optimisés pour un traitement rapide des demandes.

Du point de vue de la gestion, une DMC basse peut se traduire par des coûts opérationnels bas. Moins de temps passé par appel = moins d'agents nécessaires pour gérer le même volume d'appels ou la capacité à traiter un volume plus important avec le même effectif. 

Pour les clients, une DMC basse signifie théoriquement qu’on passe peu ou pas de temps en attente et/ou que le problème est rapidement compris/résolu par les agents. Mais comme tous les KPIs, la DMC doit être nuancée et affinée par d’autres indicateurs.

Comment affiner l’interprétation d’une DMC basse ?

La qualité de résolution est primordiale. Une DMC basse couplée à un faible taux de résolution au premier appel indique que les agents clôturent peut-être les appels prématurément sans réellement résoudre les problèmes. Résultat : les rappels sont fréquents, ce qui augmente la charge de travail mais aussi (et surtout) la frustration des clients.

Des interactions courtes ne sont pas automatiquement synonymes de satisfaction client. Certains clients peuvent avoir l’impression d’être bousculés ou trouver que leur requête a été bâclée. La DMC doit donc impérativement être corrélée avec les scores de satisfaction client comme le CSAT et le NPS. Une DMC basse accompagnée de scores de satisfaction élevés vous rassurera sur l’efficacité opérationnelle. 

La complexité des problèmes traités doit être prise en compte. Une DMC uniformément basse pourrait signifier que les cas complexes sont systématiquement transférés à des niveaux supérieurs. Il est donc plus judicieux d'analyser la DMC par type de problème ou de requête pour avoir une vue plus nuancée.

Le conseil Call of Success
Autre chose : l'impact sur les opportunités commerciales est à considérer. Des appels systématiquement trop courts peuvent faire manquer des occasions d’upselling ou de cross-selling, si ces actions font partie des missions de vos agents.

Comment améliorer sa durée moyenne de conversation ?

L’objectif consiste à réduire la durée moyenne de conversation sans perdre pour autant l’idée d’apporter une réponse qualitative à son interlocuteur. À ce titre, la formation reste la solution la plus pertinente, mais pas seulement.

1. Formation métier 

C'est la base pour réduire la durée moyenne de conversation sans bâcler l’échange. L'idée, c'est de faire en sorte que les agents connaissent leur sujet sur le bout des doigts. Quand un agent maîtrise les produits, les services et les procédures de l'entreprise, il ne passe pas son temps à chercher des informations ou à demander de l'aide pendant l'appel.

Les caractéristiques des produits, les tarifs, les conditions de vente, comment gérer le service après-vente, les nouveautés, les possibilités de remboursement... tout y passe. L'objectif, c'est qu'ils puissent répondre du tac au tac aux questions des clients, même les plus pointues.

Autre chose : les agents doivent être en mesure d’utiliser tous les outils informatiques dont ils disposent pour trouver et donner la réponse le plus rapidement possible (base de données, CRM, base de connaissances, etc.). 

Forcément, la formation métier doit être continue car les procédures évoluent et les produits changent. Le contenu de la formation doit être inspiré des insights tirés des écoutes. Un agent bien formé va naturellement inspirer confiance au client, et ce dernier sera plus réceptif à son discours. 

2. Formation à la gestion de la relation client 

Dans cette formation, on se concentre sur des techniques concrètes pour raccourcir les appels sans compromettre la satisfaction client. D'abord, on apprend aux agents à cadrer l'appel dès le départ en posant rapidement la bonne question : « Que puis-je faire pour vous ? ». 

Ensuite, on travaille sur l'écoute active, mais version express. L'agent doit repérer rapidement les mots-clés qui indiquent le vrai problème, même si le client fait des détours. Les agents doivent être capables d’interrompre leur interlocuteur poliment, si besoin. Si le client s'égare, il faut savoir recadrer la conversation : « Je comprends. Pour résoudre ça rapidement, pouvons-nous nous concentrer sur... ? ».

On forme aussi les agents à donner des réponses courtes mais claires et complètes. Enfin, les agents doivent maîtriser l'art de la conclusion rapide. Dès que le problème est résolu, l’agent doit savoir mettre fin à l’échange de manière habile pour se rendre à nouveau disponible pour prendre un autre appel.

3. Des guides visuels pour les agents

Notre cerveau est plus réceptif à l’image : 

  • 90 % des informations transmises au cerveau sont visuelles ;
  • L’humain traite l’information visuelle 60 000 fois plus vite que le texte ;
  • L’humain se rappelle davantage de ce qu’il voit (80 %) en comparaison avec ce qu’il lit (20 %) et ce qu’il entend (10 %).

Les guides visuels sont des supports physiques ou numériques que les agents peuvent consulter rapidement pendant les appels. Il s'agit essentiellement d'aide-mémoire visuels immédiatement actionnables, au format physique (fiches plastifiées par exemple) ou numérique (PDF ou images à ouvrir sur un second écran). On y trouve typiquement :

  • Des arbres de décision simplifiés pour les problèmes les plus courants pour permettre à l'agent de suivre rapidement un cheminement logique ;
  • Des tableaux récapitulatifs des offres ou des tarifs (qui permettent de faire des comparaisons) ;
  • Des listes de vérification (checklists) pour les procédures standards pour que l’agent n’oublie aucun point ;
  • Des rappels visuels des phrases-clés à utiliser dans certaines situations, comme la gestion des plaintes ou la conclusion d'un appel ;
  • Des codes couleurs ou des icônes pour identifier rapidement les différentes catégories de problèmes ou de solutions.
À lire aussi
Poussez plus loin votre réflexion en consultant notre article pour mesurer le taux d’occupation des agents dans un centre d’appels
CÉLIA CHAMBELLAN
DG & Co-fondatrice Call Of Success

Parlons de votre projet – Cadrage gratuit de 30 minutes 

Call of Success accompagne les entreprises dans toutes les étapes de votre projet d’externalisation.

Parlons de votre projet – Cadrage gratuit de 30 minutes 

Call of Success accompagne les entreprises dans toutes les étapes de votre projet d’externalisation.

Parlons de votre projet – Cadrage gratuit de 30 minutes 

Call of Success accompagne les entreprises dans toutes les étapes de votre projet d’externalisation.

Parlons de votre projet – Cadrage gratuit de 30 minutes 

Call of Success accompagne les entreprises dans toutes les étapes de votre projet d’externalisation.

Parlons de votre projet – Cadrage gratuit de 30 minutes 

Call of Success accompagne les entreprises dans toutes les étapes de votre projet d’externalisation.

//Script pour traduire les dates de mise à jour en français