Livre Blanc -
26 Pages
Empathie, communication, objection : l’entreprise a tout intérêt à assurer une bonne gestion des réclamations pour ne pas voir son image se dégrader et son chiffre d’affaires s’effriter. Une des solutions passe par l’externalisation des réclamations vers un prestataire extérieur dont l’avantage est de disposer d’effectifs aguerris sur cette problématique.
Les réclamations et les litiges sont l’expression d’un mécontentement de la part du client par rapport au produit ou au service. Le centre de contacts d’une entreprise doit savoir gérer cette insatisfaction soit en investissant dans des équipes internes soit en externalisant cette gestion à un call center.
Les clients mécontents utilisent les canaux classiques :
Ne pas répondre à cette insatisfaction est contre-productif. Inutile de faire l’autruche.. Il faut traiter ces appels avec encore plus d’attention sinon la mèche de l’insatisfaction, allumée par une simple réclamation, peut conduire à une explosion 💥
L’entreprise doit assumer ce type d’appels entrants sous peine de ternir son image de marque avec des conséquences en matière de réputation, de rétention et au final de chiffre d’affaires. Et la concurrence en profitera !
Une bonne gestion des réclamations et des litiges est une main tendue vers le client. Ce dernier doit se sentir écouté et compris dans son émotion. L’entreprise en profite pour identifier la récurrence de certains problèmes afin de mettre en place des process pour y remédier.
En première ligne, les agents doivent donc être capables d’appliquer une méthodologie et leur manager de suivre et d’analyser leur productivité et leur performance. C’est tout l’intérêt de la mise en place d’instances de pilotage si chères à Call of Success. 😍
Selon « CX for Executives », une étude de référence sur l’expérience client :
Selon une enquête réalisée par la Nottingham School of Economics, les clients qui expriment leur mécontentement publiquement (un avis sur une plateforme, un post négatif sur les réseaux sociaux…) seront plus susceptibles de retirer leur publication s’ils reçoivent des excuses de la part de l’entreprise.
Fait surprenant - ils sont plus réceptifs aux excuses qu’au remboursement :
En toute logique, une entreprise qui ne prend pas la peine de gérer ses réclamations et ses litiges dans les règles de l’art met à mal le potentiel de son portefeuille clients pour plusieurs raisons :
La gestion des réclamations est un facteur clé de rétention et un moyen de prévenir le Churn. Par construction, elle contribue à la performance commerciale des entreprises en sécurisant une partie de leurs revenus futurs.
La procédure peut se résumer en plusieurs étapes :
Plutôt que de se braquer et de contrer directement les arguments du client mécontent, on commence par acquiescer pour ensuite rebondir de manière constructive.
Concrètement, ça se traduit par des phrases du type : « Oui, je comprends votre frustration concernant le retard de livraison, et voici ce qu'on va mettre en place pour arranger ça. »
On cherche ici à désamorcer la tension dès le départ. Le client qui s'attend à devoir batailler se retrouve face à un interlocuteur qui valide son ressenti. Ça le prend à contre-pied, dans le bon sens du terme.
Dans la pratique, les téléconseillers doivent acquérir le réflexe de reformuler chaque plainte en commençant par « Oui » suivi d'un « et » constructif.
Par exemple : « Oui, cette erreur de facturation est inadmissible, et je vais personnellement m'assurer que cela soit corrigé dans les 24 heures. » Ou encore : « Oui, je vois que ce dysfonctionnement vous a fait perdre un temps précieux, et je vais immédiatement transférer votre dossier à notre équipe technique pour une résolution prioritaire."
Évidemment, il faut tenir sa promesse, au risque d’empirer les choses !
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, le langage corporel existe bel et bien au téléphone. Les bons téléconseillers savent capter les indices sonores qui trahissent l'état d'esprit du client : les soupirs, les silences, le débit de parole, le ton de la voix et même la respiration.
Un client qui parle vite, avec un débit saccadé ? Il est probablement stressé ou en colère. À l'inverse, quelqu'un qui s'exprime lentement, avec de longues pauses, est peut-être fatigué de la situation ou découragé. Les soupirs fréquents indiquent de l'exaspération, tandis qu'un ton monotone peut signaler du désintérêt ou de la résignation.
Cette lecture entre les lignes permet d'adapter sa réponse en temps réel. Face à un client stressé qui parle vite, on va ralentir volontairement son propre débit pour créer un effet apaisant. Pour un client qui semble résigné, on mobilisera plus d'énergie et d'enthousiasme dans la voix pour le remotiver.
L'objectif n'est pas de faire du profilage, mais d'ajuster finement sa communication. Par exemple, si on détecte de l'impatience dans la voix du client (débit rapide, coupures fréquentes), on ira droit au but : « Je comprends que vous êtes pressé, voici directement la solution que je vous propose. »
Dans le feu de l'action, on oublie souvent qu'un appel pour une réclamation n'est pas toujours un duel. C’est même souvent une opportunité de collaboration. L'astuce ici est d’utiliser le pronom « nous » pour impliquer le client dans la résolution du problème, lorsque celui-ci n’est pas très grave.
Au lieu de dire « Je vais résoudre votre problème », optez pour « Je vais avoir besoin de quelques informations de votre part pour que nous puissions résoudre ce problème ensemble ». Cette simple nuance change la dynamique de l'échange : le client passe du statut de plaignant à celui de collaborateur. L'idée est de créer un sentiment d'équipe, même éphémère, entre l'agent et le client.
Cette approche a plusieurs avantages. Elle va d’abord désamorcer l'hostilité potentielle en mettant l'agent et le client du même côté.
Ensuite, elle responsabilise le client de manière positive pour l’inciter à participer activement à la recherche d'une solution plutôt que de rester dans une posture passive ou agressive, surtout dans les situations où sa coopération est nécessaire (comme un problème technique qui nécessite des manipulations de sa part, ou un litige qui implique des informations que seul le client peut fournir).
Le call-back, ce n’est pas seulement quand on est débordé. C’est aussi une solution pour gérer les réclamations complexes ou à forte charge émotionnelle… à condition de bien faire les choses pour ne pas donner l’impression au client que l’on se défile.
En somme, proposez un rappel ultérieur dans un délai très raisonnable avec une promesse d’action concrète.
Par exemple : « Je vois que votre problème nécessite une analyse approfondie. Je vous propose de vous rappeler dans 2 heures précises avec une solution complète. Ça me permettra de consulter notre service technique et de préparer un plan d'action détaillé pour vous. »
Vous donnez au client l'assurance que son problème est pris au sérieux, l’agent peut prendre du recul et consulter les bonnes personnes, et le prochain appel devient une opportunité de présenter une solution plutôt que d’aller vers la confrontation.
Un call-back à l’heure convenue est une promesse tenue, et c’est déjà un bon pas pour restaurer la confiance du client.
L’objection est un signal d’alerte se traduisant par l’opposition d’un argument au téléconseiller ou un rejet de la solution apportée. Toutefois, dans un échange, l’objection reste un réflexe normal qui sert à :
Les études montrent clairement deux familles distinctes d’objections :
Les réclamations et les litiges nécessitent des compétences spécifiques pour les téléconseillers. Les clients appellent généralement sous le coup d’une émotion qu’il s’agisse de l’incompréhension, d’un doute et de la colère. L’agent doit pouvoir encaisser le discours parfois véhément et réussir à dénouer le problème.
Pour obtenir des résultats, la formation est incontournable. C’est généralement un point fort des call centers externes qui disposent d’agents déjà formés à l’empathie et à la directivité de ce type d’appels. Ils appliquent notamment des techniques de questionnement pour accompagner l’échange :
La gestion consiste à savoir répondre aux questions de base pour qualifier l’appel :
Pour optimiser la gestion du traitement des litiges avec les clients, le call center applique généralement plusieurs techniques :
Les réclamations et les litiges sont l’expression d’un mécontentement de la part du client par rapport au produit ou au service. Le centre de contacts d’une entreprise doit savoir gérer cette insatisfaction soit en investissant dans des équipes internes soit en externalisant cette gestion à un call center.
Les clients mécontents utilisent les canaux classiques :
Ne pas répondre à cette insatisfaction est contre-productif. Inutile de faire l’autruche.. Il faut traiter ces appels avec encore plus d’attention sinon la mèche de l’insatisfaction, allumée par une simple réclamation, peut conduire à une explosion 💥
L’entreprise doit assumer ce type d’appels entrants sous peine de ternir son image de marque avec des conséquences en matière de réputation, de rétention et au final de chiffre d’affaires. Et la concurrence en profitera !
Une bonne gestion des réclamations et des litiges est une main tendue vers le client. Ce dernier doit se sentir écouté et compris dans son émotion. L’entreprise en profite pour identifier la récurrence de certains problèmes afin de mettre en place des process pour y remédier.
En première ligne, les agents doivent donc être capables d’appliquer une méthodologie et leur manager de suivre et d’analyser leur productivité et leur performance. C’est tout l’intérêt de la mise en place d’instances de pilotage si chères à Call of Success. 😍
Selon « CX for Executives », une étude de référence sur l’expérience client :
Selon une enquête réalisée par la Nottingham School of Economics, les clients qui expriment leur mécontentement publiquement (un avis sur une plateforme, un post négatif sur les réseaux sociaux…) seront plus susceptibles de retirer leur publication s’ils reçoivent des excuses de la part de l’entreprise.
Fait surprenant - ils sont plus réceptifs aux excuses qu’au remboursement :
En toute logique, une entreprise qui ne prend pas la peine de gérer ses réclamations et ses litiges dans les règles de l’art met à mal le potentiel de son portefeuille clients pour plusieurs raisons :
La gestion des réclamations est un facteur clé de rétention et un moyen de prévenir le Churn. Par construction, elle contribue à la performance commerciale des entreprises en sécurisant une partie de leurs revenus futurs.
La procédure peut se résumer en plusieurs étapes :
Plutôt que de se braquer et de contrer directement les arguments du client mécontent, on commence par acquiescer pour ensuite rebondir de manière constructive.
Concrètement, ça se traduit par des phrases du type : « Oui, je comprends votre frustration concernant le retard de livraison, et voici ce qu'on va mettre en place pour arranger ça. »
On cherche ici à désamorcer la tension dès le départ. Le client qui s'attend à devoir batailler se retrouve face à un interlocuteur qui valide son ressenti. Ça le prend à contre-pied, dans le bon sens du terme.
Dans la pratique, les téléconseillers doivent acquérir le réflexe de reformuler chaque plainte en commençant par « Oui » suivi d'un « et » constructif.
Par exemple : « Oui, cette erreur de facturation est inadmissible, et je vais personnellement m'assurer que cela soit corrigé dans les 24 heures. » Ou encore : « Oui, je vois que ce dysfonctionnement vous a fait perdre un temps précieux, et je vais immédiatement transférer votre dossier à notre équipe technique pour une résolution prioritaire."
Évidemment, il faut tenir sa promesse, au risque d’empirer les choses !
Contrairement à ce qu'on pourrait croire, le langage corporel existe bel et bien au téléphone. Les bons téléconseillers savent capter les indices sonores qui trahissent l'état d'esprit du client : les soupirs, les silences, le débit de parole, le ton de la voix et même la respiration.
Un client qui parle vite, avec un débit saccadé ? Il est probablement stressé ou en colère. À l'inverse, quelqu'un qui s'exprime lentement, avec de longues pauses, est peut-être fatigué de la situation ou découragé. Les soupirs fréquents indiquent de l'exaspération, tandis qu'un ton monotone peut signaler du désintérêt ou de la résignation.
Cette lecture entre les lignes permet d'adapter sa réponse en temps réel. Face à un client stressé qui parle vite, on va ralentir volontairement son propre débit pour créer un effet apaisant. Pour un client qui semble résigné, on mobilisera plus d'énergie et d'enthousiasme dans la voix pour le remotiver.
L'objectif n'est pas de faire du profilage, mais d'ajuster finement sa communication. Par exemple, si on détecte de l'impatience dans la voix du client (débit rapide, coupures fréquentes), on ira droit au but : « Je comprends que vous êtes pressé, voici directement la solution que je vous propose. »
Dans le feu de l'action, on oublie souvent qu'un appel pour une réclamation n'est pas toujours un duel. C’est même souvent une opportunité de collaboration. L'astuce ici est d’utiliser le pronom « nous » pour impliquer le client dans la résolution du problème, lorsque celui-ci n’est pas très grave.
Au lieu de dire « Je vais résoudre votre problème », optez pour « Je vais avoir besoin de quelques informations de votre part pour que nous puissions résoudre ce problème ensemble ». Cette simple nuance change la dynamique de l'échange : le client passe du statut de plaignant à celui de collaborateur. L'idée est de créer un sentiment d'équipe, même éphémère, entre l'agent et le client.
Cette approche a plusieurs avantages. Elle va d’abord désamorcer l'hostilité potentielle en mettant l'agent et le client du même côté.
Ensuite, elle responsabilise le client de manière positive pour l’inciter à participer activement à la recherche d'une solution plutôt que de rester dans une posture passive ou agressive, surtout dans les situations où sa coopération est nécessaire (comme un problème technique qui nécessite des manipulations de sa part, ou un litige qui implique des informations que seul le client peut fournir).
Le call-back, ce n’est pas seulement quand on est débordé. C’est aussi une solution pour gérer les réclamations complexes ou à forte charge émotionnelle… à condition de bien faire les choses pour ne pas donner l’impression au client que l’on se défile.
En somme, proposez un rappel ultérieur dans un délai très raisonnable avec une promesse d’action concrète.
Par exemple : « Je vois que votre problème nécessite une analyse approfondie. Je vous propose de vous rappeler dans 2 heures précises avec une solution complète. Ça me permettra de consulter notre service technique et de préparer un plan d'action détaillé pour vous. »
Vous donnez au client l'assurance que son problème est pris au sérieux, l’agent peut prendre du recul et consulter les bonnes personnes, et le prochain appel devient une opportunité de présenter une solution plutôt que d’aller vers la confrontation.
Un call-back à l’heure convenue est une promesse tenue, et c’est déjà un bon pas pour restaurer la confiance du client.
L’objection est un signal d’alerte se traduisant par l’opposition d’un argument au téléconseiller ou un rejet de la solution apportée. Toutefois, dans un échange, l’objection reste un réflexe normal qui sert à :
Les études montrent clairement deux familles distinctes d’objections :
Les réclamations et les litiges nécessitent des compétences spécifiques pour les téléconseillers. Les clients appellent généralement sous le coup d’une émotion qu’il s’agisse de l’incompréhension, d’un doute et de la colère. L’agent doit pouvoir encaisser le discours parfois véhément et réussir à dénouer le problème.
Pour obtenir des résultats, la formation est incontournable. C’est généralement un point fort des call centers externes qui disposent d’agents déjà formés à l’empathie et à la directivité de ce type d’appels. Ils appliquent notamment des techniques de questionnement pour accompagner l’échange :
La gestion consiste à savoir répondre aux questions de base pour qualifier l’appel :
Pour optimiser la gestion du traitement des litiges avec les clients, le call center applique généralement plusieurs techniques :
Call of Success accompagne les entreprises dans toutes les étapes de votre projet d’externalisation.
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