Livre Blanc -
26 Pages
Mesurer l’aptitude à fidéliser sa clientèle, et donc le taux d’attrition client, constitue un défi majeur pour les entreprises.
Indicateur de mesure de la capacité à conserver leur portefeuille de clients existants, le taux d’attrition, ou taux de churn, révèle la performance et la pertinence de la stratégie commerciale et client mise en œuvre.
Une satisfaction client élevée va être le reflet d’un taux d’attrition bas.
Sans ce KPI, les responsables ou directeurs de services clients ne contrôlent pas l’évolution du cycle de vie des clients. Et pour une PME, cette mesure reflète la santé financière de l’entreprise.
Car s’il est normal que la base de clients se renouvelle en partie régulièrement, évaluer dans quelles proportions la perte de clients impacte l’activité est indispensable. C’est ce point qu’un article de la Harvard Business Review met en lumière en révélant qu’une entreprise qui augmente de 5 % son taux de fidélisation voit ses bénéfices monter de 25 à 70 %.
Mettre les efforts suffisants et au bon endroit pour garder les clients en cours grâce au calcul du taux de churn aura donc un impact significatif sur la pérennité d’une activité.
Alors, qu’est-ce que le churn ? Comment le calculer et interpréter son score de taux d’attrition ? Et surtout quels sont les leviers pour fidéliser sa base client ? Autant de réponses à collecter auprès du centre d’appels qui a la mission d’être au contact direct des clients.
Il existe des nuances dans l’appréciation du taux de churn.
En effet, le roulement des consommateurs, ou turnover client, peut être définitif ou partiel. Ainsi, un client qui se détourne d’une marque fait augmenter le taux d’attrition totale. Par contre, un client peut décider de continuer à consommer, mais en achetant un autre service ou un autre produit d’une même entreprise. Il n’est pas perdu. On parle alors d’attrition relative.
Qui dit taux d’attrition dit aussi taux de rétention. Ce dernier sert à mesurer le degré de fidélisation de la clientèle. Il évalue le nombre de clients qui continuent dans la durée de faire affaire avec une entreprise.
C’est un enjeu crucial pour la croissance de l’entreprise, car les coûts d’acquisition sont bien plus élevés que les coûts de fidélisation. Selon Dawkins et Reichheld*, la conquête d’un nouveau client est cinq fois supérieure en termes de coûts que la fidélisation d’un client existant.
Autrement dit, votre budget et vos efforts pour séduire un client sont supérieurs à ceux mis en œuvre pour retenir ce client dans votre base.
Concrètement, pour le manager d’un service clients dans une PME, le taux de churn va directement influer sur :
La maîtrise du taux de churn passe par sa mesure. Il existe une formule simple qui prend en compte :
Ainsi, pour calculer le churn, ou l’attrition, il suffit de diviser de son volume global de clientèle, le nombre de ceux qui ont résilié sur une période T. Cela vous donne un pourcentage.
Dans la formule, cela se traduit de la façon suivante :
TAUX D'ATTRITION = (VOLUME DE CLIENTS AYANT RÉSILIÉ LEUR OFFRE SUR UNE PÉRIODE T / VOLUME TOTAL DE CLIENTS AU DÉBUT DE LA PÉRIODE) X 100
Ce taux est dit “brut”, car il ne prend en compte que les départs clients.
Ce calcul peut maintenant être affiné avec le taux d’attrition nette.
Ce taux prend en compte, sur une même période, le fait que des nouveaux clients souscrivent, pendant que d’autres résilient.
Pour le calculer, appliquez la formule suivante :
Taux d’attrition nette = (nombre de résiliations sur une période donnée - nombre d’abonnements sur cette période) / nombre de clients au début de la période donnée) * 100.
Voici un exemple dans le tableau suivant :
Le taux d’attrition brute est de 23 %, alors que le taux d’attrition nette est de 1,7 %. Traduisons :
Ce sont des informations précieuses pour les dirigeants qui doivent s’accorder sur le fait de donner leur priorité à l’acquisition de nouveaux clients ou à la fidélisation des anciens clients.
Le taux d’attrition fait partie des indicateurs clés de performance pour les observateurs et les investisseurs. Ce KPI mesure le succès de l’entreprise en indiquant la capacité de la structure à garder ses clients. Or, la fidélisation est un levier majeur pour s’assurer d’une croissance des revenus sur le long terme.
Un taux d’attrition bas est-il automatiquement perçu comme un bon présage ? Oui, même s’il est impératif de le replacer dans le contexte dans lequel évolue l’entreprise. Isolé, le churn est illisible, excepté son évolution. Mais tout dépend par exemple du secteur d’activité.
Un taux d’attrition de 10 % peut s’avérer moins performant dans un domaine qu’un churn de 15 % dans un autre. Mieux vaut rester dans son périmètre et faire des comparaisons avec ses concurrents directs.
Ainsi, le secteur bancaire affiche un taux d’attrition de 5 %, tandis que le secteur de la téléphonie atteint des scores de l’ordre de 30 %. Si votre entreprise possède un churn de 20 %, cela ne traduit pas une meilleure performance par rapport aux opérateurs téléphoniques sauf… si vous en êtes un !
Il faut veiller aussi à combiner son taux d’attrition globale et relative. Ainsi, l’attrition globale peut stagner et votre attrition relative être positive. Cette évolution traduit peut-être une appétence de vos clients pour des produits à plus forte valeur ajoutée pour vous. Ce n’est donc pas un signe de dysfonctionnement ou de mauvais résultats comme on pourrait le croire à première vue.
Tous vos clients, même s’ils sont tous importants, n’ont pas tous la même valeur ! Votre entreprise accordera forcément plus d’importance à son public cible, qui valide des paniers moyens aux montants élevés et fait office d’ambassadeurs de votre marque.
L’entreprise doit donc segmenter sa base client et calculer son taux d’attrition par catégories. Ainsi, une banque en ligne pourra distinguer un client inactif, qui a ouvert un compte gratuit pour bénéficier d’une prime de bienvenue, d’un client actif, qui dispose d’un compte premium, d’une assurance vie et d’un prêt immobilier dans l’établissement. Leur départ n’a pas le même poids. Leur fidélisation non plus.
Plusieurs facteurs expliquent qu’un client choisisse de se désabonner ou de ne plus venir acheter vos produits ou services :
Reprenons l’exemple du secteur bancaire, dont le taux d’attrition de 5 % est stable dans le temps. Toutefois, ces dernières années, le churn est en légère hausse. Pourquoi ?
Ce rapide cas d’étude prouve qu’avoir les yeux rivés sur cette seule donnée ne permet pas de comprendre les effets des changements dans l’environnement de l’entreprise.
La solution dépend de la lecture du churn et de l’identification des causes d’un tel score ou d’une telle variation. Afin de lutter contre une attrition en hausse, une entreprise a la possibilité selon les situations de :
Voyons cela plus en détail.
Pour réduire efficacement le churn, les PME doivent développer une certaine aptitude à identifier les signes précoces de désengagement client. Cette approche proactive permet d'intervenir avant que le client ne décide irréversiblement de partir.
Évidemment, ces signaux dépendent de votre activité. Dans le retail, on s’intéressera à la baisse de la fréquence d'achat ou du panier moyen. Dans le secteur des services, on surveillera la baisse des interactions ou l'augmentation des plaintes, même mineures. Pour les entreprises dont le business model est basé sur l'abonnement, soyez attentif aux retards de paiement ou à une utilisation décroissante du service.
Mettez en place un système simple de suivi de ces indicateurs. Même un simple tableur basique suffira, du moment qu’il est régulièrement mis à jour. L'important est la constance dans le suivi et l'analyse. Formez votre personnel de première ligne à reconnaître ces signaux et à les signaler rapidement, du moins pour les clients à forte Lifetime Value.
Une fois ces signaux détectés, agissez rapidement. N’hésitez pas à contacter le client pour comprendre la situation. Souvent, une simple conversation peut révéler des problèmes plus ou moins faciles à résoudre. Proposez des solutions personnalisées : un service supplémentaire, un ajustement de l'offre ou même une formation sur l'utilisation optimale de votre produit.
Une réclamation mal gérée est une autoroute vers le churn. Chaque plainte représente un client frustré, prêt à partir si son problème n'est pas résolu de manière satisfaisante.
Concentrez-vous sur le taux de résolution au premier contact (FCR), un KPI qui mesure le pourcentage de problèmes résolus dès la première interaction. Un FCR élevé, c’est moins de frustration côté client, mais aussi moins de ressources mobilisées de votre côté. Mesurez votre FCR actuel et fixez-vous des objectifs d'amélioration réalistes, adaptés à votre secteur et à la complexité de vos produits ou services.
Travaillez également à la réduction de votre temps de réponse et de traitement (DMR et DMT). Un client qui attend est un client qui s'impatiente et qui alimente progressivement un ressentiment envers votre marque. Visez une première réponse rapide, même si ce n'est qu'un accusé de réception, suivie d'une résolution complète dans un délai raisonnable.
Formez vos agents à l'empathie et donnez-leur l'autonomie nécessaire pour résoudre les problèmes. Un agent qui doit constamment demander l'autorisation à sa hiérarchie ralentit le processus et frustre le client. Il y a bien sûr un juste équilibre à trouver au niveau de l’escalade.
Complétez l’analyse par les indicateurs habituels de la satisfaction ponctuelle, à savoir :
Dans le B2B, le Customer Success est une approche stratégique qui consiste à aller au-delà du simple support client. Concrètement, il s'agit d'accompagner activement chaque client pour maximiser la valeur qu'il tire de votre produit ou service.
Le Customer Success Manager (CSM) est le point de contact privilégié du client. Il agit comme un véritable partenaire business. Il commence par une phase d'onboarding approfondie, où il analyse en détail les objectifs du client, le contexte de son secteur d’activité mais aussi ses ambitions et ses préoccupations pour élaborer un plan de Customer Success sur mesure.
Ensuite, le CSM organise régulièrement des revues d'utilisation, souvent trimestrielles, où il examine avec le client les indicateurs clés de performance, identifie les freins éventuels et propose des optimisations. Il peut, par exemple, suggérer de nouvelles façons d'utiliser le produit pour résoudre des problématiques business spécifiques du client.
Le CSM est également proactif dans l'identification des risques de churn. Il va surveiller de près les signaux d'alerte comme une baisse d'utilisation ou des retards de paiement, et intervenir rapidement pour résoudre les problèmes sous-jacents. Il peut organiser des sessions de formation supplémentaires, ajuster la configuration du produit ou même impliquer l'équipe de développement pour des adaptations spécifiques s’il s’agit d’un grand compte.
En parallèle, le CSM travaille à l'expansion du compte en identifiant les opportunités de cross-selling ou d'upselling pertinentes, toujours dans l'optique d'apporter plus de valeur au client. Cette approche transforme la relation vendeur-client en un véritable partenariat qui rend le churn beaucoup moins probable.
Les agents de votre service client doivent donc avoir une appétence commerciale supplémentaire pour réaliser ce travail en profondeur, qui consiste à questionner leurs interlocuteurs et à faire remonter les informations.
En réduisant le taux d’attrition, vous mettez toutes les chances de votre côté pour augmenter le panier moyen du consommateur et accroître votre chiffre d’affaires. Pilotez ce KPI avec stratégie (attrition nette et globale, segmentation des clients) et associez-le avec d’autres indicateurs de satisfaction client type CSAT ou analyse des motifs des appels.
Il existe des nuances dans l’appréciation du taux de churn.
En effet, le roulement des consommateurs, ou turnover client, peut être définitif ou partiel. Ainsi, un client qui se détourne d’une marque fait augmenter le taux d’attrition totale. Par contre, un client peut décider de continuer à consommer, mais en achetant un autre service ou un autre produit d’une même entreprise. Il n’est pas perdu. On parle alors d’attrition relative.
Qui dit taux d’attrition dit aussi taux de rétention. Ce dernier sert à mesurer le degré de fidélisation de la clientèle. Il évalue le nombre de clients qui continuent dans la durée de faire affaire avec une entreprise.
C’est un enjeu crucial pour la croissance de l’entreprise, car les coûts d’acquisition sont bien plus élevés que les coûts de fidélisation. Selon Dawkins et Reichheld*, la conquête d’un nouveau client est cinq fois supérieure en termes de coûts que la fidélisation d’un client existant.
Autrement dit, votre budget et vos efforts pour séduire un client sont supérieurs à ceux mis en œuvre pour retenir ce client dans votre base.
Concrètement, pour le manager d’un service clients dans une PME, le taux de churn va directement influer sur :
La maîtrise du taux de churn passe par sa mesure. Il existe une formule simple qui prend en compte :
Ainsi, pour calculer le churn, ou l’attrition, il suffit de diviser de son volume global de clientèle, le nombre de ceux qui ont résilié sur une période T. Cela vous donne un pourcentage.
Dans la formule, cela se traduit de la façon suivante :
TAUX D'ATTRITION = (VOLUME DE CLIENTS AYANT RÉSILIÉ LEUR OFFRE SUR UNE PÉRIODE T / VOLUME TOTAL DE CLIENTS AU DÉBUT DE LA PÉRIODE) X 100
Ce taux est dit “brut”, car il ne prend en compte que les départs clients.
Ce calcul peut maintenant être affiné avec le taux d’attrition nette.
Ce taux prend en compte, sur une même période, le fait que des nouveaux clients souscrivent, pendant que d’autres résilient.
Pour le calculer, appliquez la formule suivante :
Taux d’attrition nette = (nombre de résiliations sur une période donnée - nombre d’abonnements sur cette période) / nombre de clients au début de la période donnée) * 100.
Voici un exemple dans le tableau suivant :
Le taux d’attrition brute est de 23 %, alors que le taux d’attrition nette est de 1,7 %. Traduisons :
Ce sont des informations précieuses pour les dirigeants qui doivent s’accorder sur le fait de donner leur priorité à l’acquisition de nouveaux clients ou à la fidélisation des anciens clients.
Le taux d’attrition fait partie des indicateurs clés de performance pour les observateurs et les investisseurs. Ce KPI mesure le succès de l’entreprise en indiquant la capacité de la structure à garder ses clients. Or, la fidélisation est un levier majeur pour s’assurer d’une croissance des revenus sur le long terme.
Un taux d’attrition bas est-il automatiquement perçu comme un bon présage ? Oui, même s’il est impératif de le replacer dans le contexte dans lequel évolue l’entreprise. Isolé, le churn est illisible, excepté son évolution. Mais tout dépend par exemple du secteur d’activité.
Un taux d’attrition de 10 % peut s’avérer moins performant dans un domaine qu’un churn de 15 % dans un autre. Mieux vaut rester dans son périmètre et faire des comparaisons avec ses concurrents directs.
Ainsi, le secteur bancaire affiche un taux d’attrition de 5 %, tandis que le secteur de la téléphonie atteint des scores de l’ordre de 30 %. Si votre entreprise possède un churn de 20 %, cela ne traduit pas une meilleure performance par rapport aux opérateurs téléphoniques sauf… si vous en êtes un !
Il faut veiller aussi à combiner son taux d’attrition globale et relative. Ainsi, l’attrition globale peut stagner et votre attrition relative être positive. Cette évolution traduit peut-être une appétence de vos clients pour des produits à plus forte valeur ajoutée pour vous. Ce n’est donc pas un signe de dysfonctionnement ou de mauvais résultats comme on pourrait le croire à première vue.
Tous vos clients, même s’ils sont tous importants, n’ont pas tous la même valeur ! Votre entreprise accordera forcément plus d’importance à son public cible, qui valide des paniers moyens aux montants élevés et fait office d’ambassadeurs de votre marque.
L’entreprise doit donc segmenter sa base client et calculer son taux d’attrition par catégories. Ainsi, une banque en ligne pourra distinguer un client inactif, qui a ouvert un compte gratuit pour bénéficier d’une prime de bienvenue, d’un client actif, qui dispose d’un compte premium, d’une assurance vie et d’un prêt immobilier dans l’établissement. Leur départ n’a pas le même poids. Leur fidélisation non plus.
Plusieurs facteurs expliquent qu’un client choisisse de se désabonner ou de ne plus venir acheter vos produits ou services :
Reprenons l’exemple du secteur bancaire, dont le taux d’attrition de 5 % est stable dans le temps. Toutefois, ces dernières années, le churn est en légère hausse. Pourquoi ?
Ce rapide cas d’étude prouve qu’avoir les yeux rivés sur cette seule donnée ne permet pas de comprendre les effets des changements dans l’environnement de l’entreprise.
La solution dépend de la lecture du churn et de l’identification des causes d’un tel score ou d’une telle variation. Afin de lutter contre une attrition en hausse, une entreprise a la possibilité selon les situations de :
Voyons cela plus en détail.
Pour réduire efficacement le churn, les PME doivent développer une certaine aptitude à identifier les signes précoces de désengagement client. Cette approche proactive permet d'intervenir avant que le client ne décide irréversiblement de partir.
Évidemment, ces signaux dépendent de votre activité. Dans le retail, on s’intéressera à la baisse de la fréquence d'achat ou du panier moyen. Dans le secteur des services, on surveillera la baisse des interactions ou l'augmentation des plaintes, même mineures. Pour les entreprises dont le business model est basé sur l'abonnement, soyez attentif aux retards de paiement ou à une utilisation décroissante du service.
Mettez en place un système simple de suivi de ces indicateurs. Même un simple tableur basique suffira, du moment qu’il est régulièrement mis à jour. L'important est la constance dans le suivi et l'analyse. Formez votre personnel de première ligne à reconnaître ces signaux et à les signaler rapidement, du moins pour les clients à forte Lifetime Value.
Une fois ces signaux détectés, agissez rapidement. N’hésitez pas à contacter le client pour comprendre la situation. Souvent, une simple conversation peut révéler des problèmes plus ou moins faciles à résoudre. Proposez des solutions personnalisées : un service supplémentaire, un ajustement de l'offre ou même une formation sur l'utilisation optimale de votre produit.
Une réclamation mal gérée est une autoroute vers le churn. Chaque plainte représente un client frustré, prêt à partir si son problème n'est pas résolu de manière satisfaisante.
Concentrez-vous sur le taux de résolution au premier contact (FCR), un KPI qui mesure le pourcentage de problèmes résolus dès la première interaction. Un FCR élevé, c’est moins de frustration côté client, mais aussi moins de ressources mobilisées de votre côté. Mesurez votre FCR actuel et fixez-vous des objectifs d'amélioration réalistes, adaptés à votre secteur et à la complexité de vos produits ou services.
Travaillez également à la réduction de votre temps de réponse et de traitement (DMR et DMT). Un client qui attend est un client qui s'impatiente et qui alimente progressivement un ressentiment envers votre marque. Visez une première réponse rapide, même si ce n'est qu'un accusé de réception, suivie d'une résolution complète dans un délai raisonnable.
Formez vos agents à l'empathie et donnez-leur l'autonomie nécessaire pour résoudre les problèmes. Un agent qui doit constamment demander l'autorisation à sa hiérarchie ralentit le processus et frustre le client. Il y a bien sûr un juste équilibre à trouver au niveau de l’escalade.
Complétez l’analyse par les indicateurs habituels de la satisfaction ponctuelle, à savoir :
Dans le B2B, le Customer Success est une approche stratégique qui consiste à aller au-delà du simple support client. Concrètement, il s'agit d'accompagner activement chaque client pour maximiser la valeur qu'il tire de votre produit ou service.
Le Customer Success Manager (CSM) est le point de contact privilégié du client. Il agit comme un véritable partenaire business. Il commence par une phase d'onboarding approfondie, où il analyse en détail les objectifs du client, le contexte de son secteur d’activité mais aussi ses ambitions et ses préoccupations pour élaborer un plan de Customer Success sur mesure.
Ensuite, le CSM organise régulièrement des revues d'utilisation, souvent trimestrielles, où il examine avec le client les indicateurs clés de performance, identifie les freins éventuels et propose des optimisations. Il peut, par exemple, suggérer de nouvelles façons d'utiliser le produit pour résoudre des problématiques business spécifiques du client.
Le CSM est également proactif dans l'identification des risques de churn. Il va surveiller de près les signaux d'alerte comme une baisse d'utilisation ou des retards de paiement, et intervenir rapidement pour résoudre les problèmes sous-jacents. Il peut organiser des sessions de formation supplémentaires, ajuster la configuration du produit ou même impliquer l'équipe de développement pour des adaptations spécifiques s’il s’agit d’un grand compte.
En parallèle, le CSM travaille à l'expansion du compte en identifiant les opportunités de cross-selling ou d'upselling pertinentes, toujours dans l'optique d'apporter plus de valeur au client. Cette approche transforme la relation vendeur-client en un véritable partenariat qui rend le churn beaucoup moins probable.
Les agents de votre service client doivent donc avoir une appétence commerciale supplémentaire pour réaliser ce travail en profondeur, qui consiste à questionner leurs interlocuteurs et à faire remonter les informations.
En réduisant le taux d’attrition, vous mettez toutes les chances de votre côté pour augmenter le panier moyen du consommateur et accroître votre chiffre d’affaires. Pilotez ce KPI avec stratégie (attrition nette et globale, segmentation des clients) et associez-le avec d’autres indicateurs de satisfaction client type CSAT ou analyse des motifs des appels.
Call of Success accompagne les entreprises dans toutes les étapes de votre projet d’externalisation.
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